Selon un récent article de Yahoo Finance, l’immense majorité des Canadiens affirment être « complètement honnêtes » lorsqu’ils recherchent un emploi. Le rapport « Indice du risque du recrutement xRef : une perspective de l’industrie canadienne en 2017 » a révélé que 93 % d’entre nous avons déclaré être totalement honnêtes en ce qui a trait aux curriculum vitae et aux références comparativement à 30 % des Australiens.
En réalité, il semble que les Canadiens déforment la vérité concernant cette affirmation d’honnêteté, en particulier pour ce qui est des références. La même étude a révélé que 50 % des Canadiens qui recherchent un emploi affirment qu’il est plus important de choisir une personne qui leur donnera une bonne référence. 17 % ont admis avoir demandé à quelqu’un qui n’avait aucun lien avec leur emploi précédent de fournir des références, tandis que 38 % avaient été invités par un ami à fournir une référence à leur place.
D’autre part, le rapport a révélé que seulement 34 % des professionnels en ressources humaines ont affirmé que leur organisation vérifie systématiquement les références pour chaque nouvelle embauche. Le plus souvent, les recruteurs se fient aux profils des candidats sur les médias sociaux, même si certains commissaires à la protection de la vie privée déconseillent cette pratique.
Donovan Molloy, commissaire à la protection de la vie privée de Terre-Neuve-et-Labrador, a récemment publié de nouvelles lignes directrices sur la vérification des renseignements personnels et des antécédents d’un employé sur les médias sociaux. Il déconseille tout simplement de le faire. « Il y a toutes sortes d’éléments qui pourraient être utiliser pour faire de la discrimination envers certaines personnes », a déclaré M. Molly à la CBC dans cet article « Don’t check Facebook before hiring, says privacy commissioner ».
Si vous ne pouvez pas faire confiance aux références et que vous ne pouvez pas faire une recherche sur les médias sociaux, que pouvez-vous faire pour vérifier les affirmations d’un candidat?
Plusieurs organisations, en particulier celles qui n’aiment pas prendre des risques, se tournent de plus en plus vers une combinaison de vérifications de références et de vérifications d’antécédents pour vérifier les dires des candidats avant de les embaucher.
Au cours des prochains mois, Njoyn mettra en place des interfaces destinées aux fournisseurs de vérification des antécédents, dont First Advantage, Garda (Mintz Group) et Verified First.
Les utilisateurs pourront vérifier les antécédents d’un candidat depuis Njoyn et afficher les résultats. Ces services vous permettront de valider une multitude de faits à propos d’un candidat, depuis la vérification du casier judiciaire jusqu’à la formation scolaire, l’historique d’emploi, les titres et les attestations professionnels, le dossier de conduite et même les risques que peut représenter un candidat à l’échelle internationale.
Ces organisations sont des spécialistes dans leur domaine. Elles connaissent les lois fédérales et provinciales en matière de droit de la personne et de protection de la vie privée et elles pourront aider votre organisation à se conformer à ces lois tout en réduisant le risque d’embaucher de mauvais candidats.
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